Les principales caractéristiques
Riche en eau (93 à 95 %),
la tomate ne renferme que de faibles quantités d’éléments énergétiques
(environ 3 % de glucides, moins de 1 % de protéines, des traces de
lipides). De ce fait, elle ne fournit guère plus de 15 kcalories aux
100 g, soit 63 kJoules.
Ses glucides (ou hydrates de
carbone) sont représentés essentiellement par le fructose et le
glucose, des sucres d’assimilation rapide, et de petites fractions de
sucres plus rares, comme les pentosanes ou les hexosanes.
Ses acides organiques
naturels (surtout acide citrique et acide malique) lui confèrent sa
saveur légèrement acidulée. Le taux de ces acides organiques a tendance
à diminuer au cours de la maturation, en même temps que celui des
glucides s’élève. Ainsi, pour les tomates précoces ou tardives, le
rapport sucres/acidité ne dépasse que rarement 7, alors que pour les
tomates de pleine saison et parfaitement mûres (en août ou septembre),
il atteint 10 : les tomates sont alors douces et «fruitées».
Les fibres
de la tomate (essentiellement de la cellulose et des hémicelluloses, et
quelques traces de pectine) sont aux alentours de 1,2 g aux 100 g,
concentrées dans la peau et les graines.
Parmi les minéraux
de la tomate, le potassium domine largement (il représente près de la
moitié du total !). Sont assez abondants également le chlore (51 mg/100
g), le phosphore (24 mg/100 g) et le magnésium (11 mg/100 g).
Il
faut noter que selon le type de sol, et les engrais mis en oeuvre, les
teneurs en minéraux peuvent varier largement, et passer du simple au
double, voire au triple ou davantage (pour le chlore ou le sodium par
exemple). Les minéraux se combinent aux acides organiques pour donner
des résidus aux propriétés alcalinisantes (basiques). De ce fait,
malgré sa saveur acide, la tomate participe au maintien d’un bon
équilibre acido-basique en favorisant l'alcalinisation du milieu
interne.
Les oligo-éléments sont nombreux : on peut
noter des teneurs non négligeables en fer et en zinc, ainsi que des
traces de cobalt, de nickel, de fluor, de bore, de sélénium...
Toutes les vitamines
hydrosolubles sont bien représentées dans la tomate, à commencer par la
vitamine C, dont le taux peut varier de 10 à 30 mg (10 à 20 mg le plus
souvent). Les teneurs maximales (20 mg et plus) se rencontrent dans les
tomates de plein champ, en pleine saison. C’est un apport appréciable,
puisque le besoin quotidien en vitamine C de l’adulte est de 80 mg.
La
provitamine A (ou carotène) constitue une fraction des pigments rouges
de la tomate (en association avec le lycopène, qui lui n’a pas d’action
vitaminique A). La teneur en provitamine A, précurseur de la vitamine
A, est de l’ordre de 0,6 mg aux 100 g : mais là encore, on peut relever
des teneurs très diverses, selon les variétés et les degrés de maturité
(de 0,2 à 0,8 mg). Dans tous les cas, une tomate de 100 g couvre une
fraction appréciable de l’apport quotidien conseillé en provitamne A (3
à 5 mg).
Les vitamines du groupe B sont nombreuses et
relativement abondantes, toutes sont représentées, y compris la biotine
(vitamine B8) et l’acide folique (vitamine B9).
Idées Recettes santé
Recettes
Tomate nature (100 g)
Un apport énergétique de 15 Kcal ;
Pas de lipides ;
1 g de protéines ;
9 mg de calcium.
Tomate croque au sel (150 g)
Un apport énergétique de 22 Kcal ;
30% des ANC en vitamine C ;
2 g de fibres, des minéraux variés, pas de lipides.
Œuf cocotte à la pulpe de tomate (100 g, 1 œuf, 1 c. à café de crème fraîche, ciboulette)
Un apport énergétique de 145 Kcal ;
11 g de lipides ;
7 g de protéines ;
45 mg de calcium.
Tomate Mozzarella (100 g, 40 g de mozzarella, 10 g d’huile d’olive)
Un apport énergétique de 225 Kcal ;
25 % des ANC en vitamine C ;
Augmentation de l’apport en calcium et protéines ;
Lipides saturés et mono-insaturés (20 g).
Tomates farcies (220 g, 80 g de farce)
Un apport énergétique de 320 kcal ;
Perte de vitamines à cause de la cuisson ;
Concentration des minéraux et des fibres ;
Présence de protéines de bonne valeur biologique ;
Apport en lipides réduit avec une farce au bœuf maigre.
Une bonne association
Tomates farcies de riz : une recette du midi, qui associe la
légèreté de la tomate aux glucides complexes du riz, sans excès de
matières grasses ou protéines. Les herbes aromatiques, l’ail et
l’oignon, renforcent les qualités protectrices de la tomate.
Tomate mozzarella
: grand classique de l’été et belle alliance des protéines de la
mozarelle et des substances protectrices de la tomate :
microconstituants, caroténoïdes, fibres... avec un "plus" en calcium.
Au jour le jour
Presque toujours assaisonnée d’huile, la tomate favorise indirectement
la couverture de nos besoins en vitamine E et en acides gras insaturés
:
Rondelles de tomates arrosées d’un filet d’huile de colza, pour les acides gras mono-insaturés, et l’acide alpha-linolénique (oméga 3).
Potage (ou soupe) froid relevé d’huile d’olive : acides gras mono-insaturés et bon équilibre du taux de cholestérol sanguin.
Tomates à la provençale, cuites avec très peu d’huile de tournesol, riche en acide linoléique (oméga 6) et en vitamine E.
D'excellentes vertus apéritives
: la tomate en jus ou en hors d'œuvre, légèrement acidulée, stimule les
sécrétions digestives et facilite l’assimilation du repas.
Pizza avec tomates fraîches et filet d’huile d’olive, un duo protecteur pour notre cœur et nos vaisseaux (acides gras insaturés, pigments).
Pour les intestins fragiles,
moins de fibres en préférant les variétés qui ont peu de graines, en
plongeant les tomates une minute dans l’eau bouillante pour en éliminer
la peau.
Source Aprifel
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